Moteur Hyundai IX35 1.7 CRDi 115 D4FD
Moteur 1.7L CRDI 115cv – 116cv origine montage Hyundai IX35
Informations vehicules d’origine :
- Type mines : M10HMCVP000F528 – M10HMCVP0001U445
- Type moteur : D4FD
- Cylindrée : 1.7 CRDI 16 Turbo
- Puissance : 115 – 116
- Origine montages : Hyundai IX35 Phase 1 – Phase 2
- Kilometrages : 75 000
- Vendu nu -Garantie : 3 mois sous reserve de pose d’une pompe à huile neuve au
remontage .Liens transmis à titre indicatifs vers pompes à huile avec ou sans couvercle
de distribution : - Pompe à huile
- Pompe à huile
- Pompe à huile avec carter de distribution
Depuis le premier Avril 2020 au vu de la conjoncture économique nous offrons au client la possibilité de poser le produit par ses propres moyens si il s’en juge capable tout en conservant la garantie de trois mois, une facture de montage d’un professionnel automobile n’est donc plus obligatoire.
Ceci vous permet d’économiser les frais de montage pouvant représentés à eux seuls jusqu’à cinquante pour cent des frais totaux. Plus d’informations dans nos conditions générales de vente .
Essai Hyundai ix35 1.7 CRDi BlueDrive Pack Premium Limited 2014
Essai Hyundai iX35 CRDi Blue Drive
A propos de la Hyundai IX35 1.7 CRDI 115
L’ix35 est chez Hyundai le concurrent des Qashqai, Tiguan et autres Rav47 sur le segment des SUV compact. Comme eux, il est disponible en deux ou quatre roues motrices mais uniquement en diesel. L’ix35 a été restylé en 2013 avec au programme de petites retouches esthétiques
Il faut un oeil exercé pour remarquer les évolutions apportées à l’ix35: les phares adoptent des feux de jour à diodes, de nouvelles jantes font leur apparition, tandis qu’à l’intérieur, le bloc d’instrument et l’écran multifonctions sont revus. Pas de quoi fouetter un chat même si techniquement il y a du mieux: l’assistance de direction profite d’une nouvelle calibration (avec désormais trois modes de réglages) et les supports moteurs sont assouplis afin de réduire le niveau sonore et les vibrations. Les diesels 2.0 voient leur C02 diminuer, ce qui n’est pas le cas de cette déclinaison 1.7 CRDi 115 qui reste à 135 g.
Prenant la relève du Tucson en 2009, l’iX35 a marqué un tournant dans la stratégie de Hyundai en Europe. Par son design, déjà : ce SUV d’allure plutôt dynamique a aidé le constructeur coréen à se construire une image.
Des diesel corrects et des prestations routières convaincantes, sans toutefois sortir du lot, lui ont permis de séduire près de 250.000 clients européens. En France, l’ix35 est d’ailleurs le modèle le plus vendu de la gamme Hyundai. Pour cette refonte (symbolique) de mi-carrière, il s’agissait de ne pas toucher à son principal argument : son style. L’évolution technique est tout aussi timide.
Le coréen s’offre un nouveau regard, mais aucun bouleversement à prévoir : les blocs optiques gagnent une rampe de Leds en guise de feux diurnes, histoire de suivre la tendance. Deux nouvelles teintes apparaissent au catalogue, de nouvelles jantes, et c’est tout ! Difficile de parler de vrai restylage.
On ne trouve guère plus de nouveautés dans l’habitacle, si ce n’est de nouveaux matériaux pour habiller contre-portes et planche de bord. Le design du mobilier ne bouge pas d’un pouce. On retrouve la même ambiance, sérieuse mais sans grande fantaisie, et le même sens de l’accueil : les passagers arrière sont à leur aise et le coffre avale sans peine leurs bagages (465 litres). Mais l’ix35 n’est pas un as de la modularité. On se contente d’une banquette rabattable, rien de plus. Sur ce point, sa conception parait datée, et en retrait de ses rivaux. Plancher plat, double fond voire banquette arrière coulissante tendent à se généraliser sur le créneau. Ici, rien de tout cela.
L’évolution se trouve du côté de l’équipement, avec un nouveau GPS, intégré à une interface multimédia repensée et plus intuitive. L’assistance aux créneaux automatique fait également son apparition.
En dehors de cette mise à la page, le reste des modifications concerne la mécanique. Les ancrages de suspensions ont été revus, et l’amortissement rendu un peu plus ferme. Le Start & Stop est désormais présent de série sur le 1.7 CRDi 115 ch, mais toujours cruellement absent des autres motorisations. Les Diesel gagnent une vanne EGR (recirculation des gaz d’échappement), afin d’abaisser leurs taux d’émission de CO2. À point nommé pour la révision du barème de bonus/malus 2014.
Extrêmement souple, disponible dès les très bas régimes (260 Nm dès 1.250 tr/mn) malgré sa faible cylindrée, et dépourvu de temps de réponse, ce petit moteur se montre aussi agréable que performant. En fait, il donne l’impression d’être plus gros qu’il n’est en réalité. Les dépassements réclament juste de rétrograder en cinquième (seulement 11,9 s de 80 à 120 km/h), ce qui évite de trop se servir d’une commande de boîte qui accroche un peu. Bref, ce 1.7 CRDi s’affranchit assez facilement des 1.510 kg de l’ix35 sur route, et se montre aussi très à l’aise en ville, sans trop consommer (7,8 l/100 km en moyenne).
Mais son insonorisation reste quelconque, car si les valeurs de bruit mesurées sont bonnes, la sonorité sourde de ce diesel reste toujours présente, et devient même envahissante lors des accélérations. Et comme sur tous les ix35, la direction beaucoup trop assistée et l’efficacité juste correcte du train avant limiteront l’enthousiasme du conducteur. Des qualités routières moyennes que ne compense pas un freinage manquant de puissance (un 3008 de Peugeot stoppe 8 m plus court à 130 km/h!). Enfin, l’ix35 souffre d’un coffre de faible hauteur, ce qui limite la capacité à 310 dm3 sous tablette, et il oublie de mouler sa planche de bord dans des plastiques moussés. A ce tarif, quand même!
Un petit moteur dans une carrosserie imposante et devant tracter une masse de plus de 1,4 tonne, on se dit que cela ne va pas forcément faire des miracles. Et bien… Force est de reconnaître que ce petit moulin respire la santé à pleins poumons ! Vigoureux à bas régimes, il ne s’éteint pas au fil de la montée en régimes et continue de pousser tout le long ! Sur autoroute allemande, il calme ses ardeurs au-delà de 150 km/h. Mais chez nous, on s’en f… ! Nullement frustrant, ce petit moulin ne donne aucunement l’impression de conduire une version « de base ». Et c’est probablement là que se situe la plus belle réussite !
Question consommation, le bilan est aidé par le couple généreux à bas régimes qui incite à ne pas dépasser les 2.000/2.500 tr/min. Votre serviteur aura été gratifié d’un beau 6,3 l/100 km, sans avoir pourtant, cherché à conduire « éco ». Chapeau bas, messieurs les ingénieurs !
Quant à la boîte manuelle à 6 rapports, elle colle parfaitement au moteur, avec un guidage réussi et un étagement qui l’est tout autant ! On regrette juste l’absence de boîte automatique…
Le ix35 sait comment séduire la clientèle : une présentation moderne, une habitabilité suffisante, un moteur silencieux, des connexions en tous genres, un système d’info-divertissement évolué, une sono de bonne qualité et un toit panoramique fort agréable ! Et à cela, j’ajoute tous les équipements nécessaires (ou pas…), comme les phares et essuie-glaces automatiques, le régulateur de vitesse, les sièges chauffants, le cuir, la caméra de recul… Le ix35 peut se retrouver équiper comme un palais princier, les dorures en moins !
Alors, que lui reprocher ? Pas grand-chose, à vrai dire… Une suspension sèche, une visibilité ¾ arrière réduite, une direction un brin trop artificielle, un plastique de tableau de bord dur, plutôt que moussé et une politique d’équipements obligeant à recourir aux finitions supérieures plutôt que de laisser le choix dans une liste d’options. Et j’oubliais, pour les grands, la position de conduite est un peu juste : on se retrouve haut perché !
Les prix sont échelonnés (quatre niveaux de finition) entre 22.649 et 31.149 €.
Pas de quoi transformer le placide SUV coréen en tout cas. Au sujet du châssis, difficile de prendre la mesure des modifications. L’iX 35 était déjà plutôt confortable sur routes et autoroutes, rien ne change sur ce point. Tout juste un peu plus de fermeté, afin de réduire les mouvements de caisse. Mais pas de miracle, le roulis se fait sentir quand les courbes commencent à s’enchaîner, rappelant que l’engin est tout de même haut perché. Rien de méchant toutefois, son tempérament rassure aux allures usuelles. Hélas, l’amortissement reste rêche sur mauvais revêtement.
Quitte à améliorer un point, Hyundai aurait pu davantage travailler la direction. Elle gagne trois modes de gestion (Confort, Normal, Sport), le plus dynamique apportant un surcroit de consistance, mais reste toujours aussi caoutchouteuse dans son ressenti.
Pas de surprise non plus côté capot, et c’est dommage. Seule évolution, l’arrivée de la vanne EGR se traduit par des émissions de CO2 ramenées à 141 g (- 6 g/km) sur le cœur de gamme 2.0 CRDi 136 ch, imposant un malus de 300 €, soit 100 € d’économie (de bouts de chandelles). Cela ne l’empêchera pas de subir un malus de 500 € en 2014…
Dommage, ce moteur souffre toujours d’un manque d’allant en dessous de 1.800 tr/min. Aux allures routières, ce Diesel plutôt bien isolé et relativement souple à partir des régimes intermédiaires, est toutefois suffisant pour s’insérer dans le trafic. Mais à cause de sa boite longue et de son manque de tonus, tomber un voire deux rapports est souvent nécessaire. Sans quoi, reprises et dépassements sont laborieux.
Ainsi sollicité, son appétit reste trop élevé pour un Diesel moderne. Loin des 5,4 l/100 km annoncés, nous avons relevé presque 8 l de moyenne sur notre parcours, à rythme de bon père de famille.
Même constat pour le modeste 115 ch, trop juste pour déplacer convenablement ses 1.537 kg (135 g de CO2, zone neutre pour 2013 mais 150 € de malus en 2014). À l’autre bout de la gamme, le 184 ch est suffisamment tonique, mais impose la boite automatique (pas très vive) et les quatre roues motrices. Plus gourmand (6,9 l annoncés), il est aussi sujet à un malus de 2.000 € (3.000 € en 2014) en dépit de ses émissions ramenées à 180 g/km. Et surtout, son tarif débutant à 34.850 paraît bien ambitieux.
L’ix35 reste dans la moyenne basse du segment, mais avec un prix d’appel en Diesel à 26.150 €, l’argument financier est devenu moins évident.
Au moins, l’équipement est fourni. Dès la finition intermédiaire Pack Sensation, sièges chauffants avant/arrière, interface multimédia, clim bi-zone et caméra de recul sont de série. Ainsi doté, le 2.0 CRDi, de loin la motorisation la plus cohérente, débute quant à lui à 30.750 € en 4 roues motrices. Curieusement, la version 2 roues motrices n’est disponible qu’à partir du niveau d’équipement supérieur (Pack Premium, 31.650 €). Une incohérence quant on sait que le SUV Hyundai, comme la majorité de ses congénères, est principalement vendu en traction.
Dommage que l’iX35 n’ait pas profité de cette mise à jour pour rattraper son retard technique. Il lui reste son allure de baroudeur des villes, et son habitabilité généreuse. De quoi le maintenir dans son rôle : celui d’un engin familial fréquentable, sans charme ni atout particulier.