Moteur Mercedes Classe C 220 CDI 2.0 194 OM 654 920
Moteur MERCEDES Classe C (W205) Berline 220 CDI 9G-TRONIC BlueTEC 194cv Boîte auto
- Type moteur : OM 654 920 – 654 920
- Numéro moteur : 654920 80314 698
- Type mines véhicule d’origine : M10MCZVPRU3P025
- Série : WDD2050141R471813
- Première mise en circulation : 27-06-2019
- Type de transmission : automatique
- 45 000Km
- Garantie : 3 mois
Le turbocompresseur , le coupleur de boite automatique,
et la pompe haute pression sont fournis gratuitement
avec le moteur .
Garantie : 3 mois sous réserve de pose d’un turbocompresseur neuf ou échange standard .
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A propos de la Mercedes Classe C W205
La firme à l’étoile a produit 8,5 millions de routières compactes depuis 1982. Une véritable prouesse qui a encouragé Mercedes à soigner davantage sa nouvelle Classe C. Proche esthétiquement de la limousine Classe S, elle progresse nettement en confort et en sécurité.
Présentée au public pour la première fois en janvier 2014 au 95e Salon international de l’automobile d’Amérique du Nord (NAIAS), la berline de la série 205 (W205) a remplacé la série 204 1 construite entre mars 2007 et mai 2014 depuis le 15 mars 2014. La production en série de la berline a débuté le 4 février 2014. Le break (S205) a été présenté pour la première fois le 23 mai 2014 dans l’usine de production de Brême, le lancement sur le marché a eu lieu en septembre de la même année. Au Salon de l’automobile de Francfort (IAA) de septembre 2015, le coupé (A205) a été présenté et a été commercialisé depuis décembre 2015. Le 29 février 2016, la version cabriolet (C205) a été présentée au Salon international de l’automobile de Genève 2016.
En mars 2018, un lifting complet 2– avec 6 500 pièces, plus de 50% de toutes les pièces ont été changées ou remplacées, et une version hybride rechargeable diesel a été présentée au Salon international de l’automobile de Genève 2018. Il a été commercialisé le 7 juillet 2018.
Fin de production et de la commercialisation de cette série en avril 2021. Au moment où le modèle successeur a été présenté en février 2021, 2,5 millions de véhicules de ce type avaient été produits
Mercedes songeait déjà en 1982 à rajeunir sa clientèle, en proposant un modèle plus compact et plus accessible en tarifs. Son arme se nommait alors 190. Commercialisée pendant une décennie à près d’1,9 million d’exemplaires, elle était à la fois déclinée en version d’entrée de gamme comme la 1.8, mais aussi en sulfureuse sportive comme la 190 E 2.3 puis 2.5 16. Elle restait toutefois assez chiche en équipements, alors que sa dotation souffrait de la comparaison avec d’autres références de l’époque.
Trente ans plus tard, Mercedes a souhaité réduire l’écart entre ses différentes gammes de modèles. A commencer par l’esthétique de ses voitures. La nouvelle Mercedes Classe C est une copie quasi conforme du vaisseau amiral Classe S… A une échelle évidemment inférieure, même si la génération W205 est aujourd’hui considérée comme un beau bébé.
Jugez plutôt : 4,69 mètres de long pour 1,81 m de large. Soit 27 cm de plus que son ancêtre. Pourtant, à la voir sur la route des crêtes, cette nouvelle étoile séduit par sa finesse. Son coefficient aérodynamique de 0,24 fait référence dans sa catégorie. Nous sommes aussi séduits par le soin apporté aux optiques, mais également par l’ajout de subtiles touches de chrome (sur les bas de caisse…) ou même par cette double sortie d’échappement factice. Equipé du pack AMG, notre modèle d’essai donne même une leçon de dynamisme à la CLA, pourtant davantage connotée « sport ». Comme souvent, Mercedes propose une ribambelle d’options pour améliorer l’esthétique de ses voitures, à l’instar des montes pneumatiques de 17 à 19 pouces.
Lancée en 1982 sous la dénomination 190 (type W201), la “baby Benz” est devenue le produit vedette de la marque, l’arme stratégique pour contrer la série 3 de BMW et ce qui devint l’A4 d’Audi, initialement appellée Audi 80 ou 4000 outre-atlantique. Le jalon de 8 millions de classe C vendues a d’ailleurs été franchi en Mai 2015. La nouvelle génération W205 introduite en 2014 est donc un produit stratégique dans la bataille que se livrent les 3 constructeurs premium allemands. La version break, également appellée T pour Touring, est apparue pour la première fois en 1996 au catalogue dans cette gamme, mais le premier break Mercedes remonte à 1977 avec la W123, l’équivalent d’une classe E dans la gamme actuelle. En 2015, la classe C la plus vendue est la berline C 300 4Matic du fait de son succès sur le marché nord américain, le deuxième plus grand marché automobile au monde derrière la Chine.
Les premières impressions comptent, et en m’installant au volant, elles sont excellentes. Cet intérieur est charmant, il respire la qualité et la cohérence. Le cuir bicolore noir/crème, les accents en plastique argent mat concourent à une ambiance luxueuse et sereine. Les interfaces ont été soignées, tout ce qui bouge, commute ou pivote a une précision mécanique quasi-horlogère, avec des crantages précis et nets. La qualité perçue est de haut niveau. A l’instar des classes A & CLA, l’écran multimédia a été extrait du volume de la console centrale, mais ses dimensions (8.4″ en diagonale en conjonction avec le système Comand Online) le font paraître moins chétif. Totalisateurs remis à zéro, une pression sur le bouton start et le 4 cylindres Bluetec s’ébroue dans le râclement caractéristique des turbodiesels. Il s’agit du C220, un des rares moteurs de la gamme dont la dénomination correspond réellement à la cylindrée. L’OM 651 (OM 651 DE 22 LA* pour être pédant) cube 2143 cm3 alors que les C180 et C200 utilisent un tout nouveau 1.6 litres. La suralimentation est confiée à 2 turbocompresseurs Borg Warner fonctionnant séquentiellement afin d’élargir la plage de fonctionnement. Le 220 Bluetec développe ainsi 400 Nm et 170ch, alors qu’en version C250, ces valeurs passent à 500 Nm et 204ch. Ce groupe est conforme aux normes Euro 6 et adopte pour y parvenir un système de réduction catalytique sélective (SCR) avec injection d’urée (AdBlue).
Un vaste travail a aussi été entrepris à bord. L’ambiance n’a plus rien à voir avec celle du précédent opus, à l’image de cette large console centrale, fortement inspirée d’un concept-car. Très épurée (surtout si vous optez pour la boîte automatique), elle séduit par son alliance de belles matières et de détails raffinés. Nous avons particulièrement apprécié le dessin des buses d’aération, mais aussi le traitement des commandes de ventilation ou de l’ensemble multimédia. Et puis, le prolongement de la planche de bord sur les contre-portes est un élément typiquement repris de modèles sportifs. Mercedes s’est aussi attelé à mieux choisir les matériaux. La finition est ici très sérieuse. Il va y avoir match avec l’Audi A4 !
Nous évoquions précédemment la Mercedes 190. Elle souffrait d’un manque d’habitabilité. Un défaut aussi constaté sur les premières Classe C. La génération W205 corrige le tir et la berline à l’étoile se targue d’offrir un bel espace aux jambes et aux coudes à l’arrière… Pour quatre. Le tunnel de transmission limitera une fois de plus l’espace pour le 5ème passager. Accessible et profond, le coffre ne progresse
Au terme de mon premier trajet, mes premières constatations sont favorables, voire enthousiasmantes. L’ordinateur de bord affiche un prometteur 5.4 L/100km, mais c’est surtout le confort général de cette C220 qui est flagrant. Pour la première fois dans ce segment, Mercedes propose en option une suspension pneumatique pilotée AirMatic. L’option est abordable (1825 CHF ou 1300€) et offre un agrément et un confort dignes de superlatifs.
L’essentiel des ventes de Mercedes Classe C se feront, en France, en versions 220 BlueTec. Cela tombe bien, puisqu’elle fut notre monture, en compagnie de la 250 BlueTec qui sera commercialisée ultérieurement. Pour son best-seller, Mercedes a apporté quelques modifications au 2,1 litres Diesel afin de le rendre moins gourmand. Le travail apporté au châssis, avec le recours à l’aluminium, a aussi permis de gagner une centaine de kilos. Donné pour 170 ch et 400 Nm, la C220 BlueTec affiche une belle aisance face au chronomètre (0 à 100 km/h en seulement 7,7 secondes), d’autant que sa masse (1,6 tonne) reste raisonnable. Les relances seront donc chose aisée, même si la transmission automatique (revue) favorise clairement la douceur à la vigueur. Si vous êtes épris de dynamisme, il faudra s’offrir l’Agility Select qui joue sur la pédale d’accélérateur, sur la boîte de vitesse et sur la direction (de série sur la finition Sportline).
Sur un parcours varié, nous menant de Marseille à Aix en Provence, notre ordinateur de bord a affiché un excellent 5,9 litres aux 100 km de moyenne. Autre avancée significative, le travail sur l’insonorisation. Alors que nous avions jugé les blocs Diesel assez sonores sur les Classe A, CLA et GLA… Voici que cette Classe C étouffe parfaitement les claquements inhérents à ce type de motorisation. Des qualités que l’on retrouve sur la 250 BlueTec de 204 ch, forcément plus performante, mais aussi un peu plus gourmande (6,9 litres aux 100 km). Une version qui sera commercialisée ultérieurement en France.
Les versions essayées étaient dotées de la suspension pneumatique AirMatic (de 1.300 à 1.450 € selon les finitions). Une option onéreuse, mais qui offre une autre dimension au confort. Jamais nous n’avions, à ce niveau de gamme, conservé autant de moelleux sur mauvais revêtement, sans pour autant que la caisse se désunisse en haussant le rythme. Et puis, si l’envie vous prend, les modes Sport et Sport + durcissent l’amortissement, sans pour autant vous malmener les lombaires. Enfin, et contrairement à certains autres constructeurs, Mercedes sait faire des directions à assistance électrique précises.
Le confort c’est bien, mais la sécurité c’est encore mieux. La nouvelle Mercedes Classe C franchit un nouveau palier, en proposant, de série, le Collision Prevention Assist (système d’avertissement des risques de collision), et l’Adaptive Brake (pression de freinage automatiquement maintenue lorsque la pédale de frein est relâchée)… Nous avons pu juger de l’efficacité du système sur un circuit d’essais. Une technologie qui pourrait sauver de nombreuses vies, en particulier auprès des addict au téléphone portable, bien souvent trop distraits pour garder les deux yeux sur la route…