Moteur N57D30A BMW Serie 4 F36 430D 3.0 258
Moteur 3.0L 258cv BMW Serie 4 430D
Informations vehicule d’origine :
- Type : BMW 4 Gran Coupe (F36)
- Cylindrée : 3.0 D
- Année : à partir de 07/2014 jusqu’à aujourd’hui
- Alimentation : Diesel
- Puissance : 258CV (190kw)
- Type moteur : N57D30A
- Type mines vehicule d’origine : M10BMWVP021X899
- Kilométrage : 78 000
- Garantie : 3 mois
- Numéro moteur : 33498999
- Distribution à faire , chaines non fournies
Conditions d’application de la garantie :
- Pose d’un kit chaine distribution avec patins neufs
- Pose d’une chaine de pompe à huile neuve
Essai BMW Série 4 Gran Coupé
Essai BMW Série 4
A propos de la BMW Serie 4 430D
Avec l’arrivée des dernières générations des Série 3 et Série 4, BMW marque son retour dans le domaine des berlines haut de gamme, avec un style beaucoup plus tranchant. La Série 4 n’étant rien de plus que la version Coupé de la Série 3 : elle vient donc concurrencer directement les Audi A5 Coupé et les Mercedes Classe C Coupé, avec de sérieux atouts.
Motoriste connu et reconnu, le constructeur à l’hélice ne déroge une fois de plus pas à la règle et se targue de devancer ses concurrentes à l’étoile et aux anneaux, bien motorisées certes, mais n’offrant pas vraiment les sensations de conduite que procure une BMW.
En effet, même sous le contrôle des quatre roues motrices et les élucubrations d’un six-cylindres diesel turbocompressé, BMW arrive encore à faire naître cette once de plaisir, décuplée bien entendu sous tous les modèles badgés Motorsport.
Agressive à souhait, la BMW Série 4 Coupé est certainement aujourd’hui l’une des voitures les plus désirables du marché. Même si globalement, les marques allemandes magnifient chacune de leurs berlines quand elles choisissent de les décliner en version coupé, BMW a réussi à façonner une voiture harmonieuse avec des lignes à la fois tendues et anguleuses, à l’image de cette chute de pavillon faisant corps avec la poupe.
Sculptée pour se faire remarquer, la Série 4 apparaît plus affutée que sa frangine troisième du nom. Rabaissée de sept centimètres, plus longue et plus large de deux centimètres, elle sait se faire désirer, et ce n’est pas ce Pack Esthétique ///M qui nous contredira.
Boucliers et jupes latérales plus marqués viennent également renforcer la stature de ce Coupé, qui conserve les codes de la marque avec cette calandre scindée en deux parties et ces feux acérés avec, qui plus est sur notre modèle d’essai, le Pack Advanced Full LED (inclus avec la finition M Sport) et ses anneaux lumineux à LED caractéristiques.
Une fois à bord, on est assez loin des nouveaux standards technologiques germaniques, mais l’essentiel y est. Pas de fioritures donc, puisqu’un simple écran central vient contrôler tout le système d’info-divertissement. Ecran plutôt bien intégré, comme l’ensemble des commandes cela dit. Sans extravagance, la console centrale est bien assemblée, et l’ergonomie générale est plutôt bien pensée. Les matériaux sont de bonne qualité, on regrettera simplement peut-être l’imposante molette permettant de contrôler l’écran central qui n’est pas des plus esthétiques, grossièrement entourée par de nombreux boutons divers et variés.
La position de conduite est à mon goût parfaite pour un Coupé. Ramassés dans notre siège, notre vision peine à entrapercevoir le nez du capot, mais la position est idéale pour enchainer à vive allure les quelques virages de nos routes sinueuses normandes menant aux célèbres falaises d’Etretat. Mention particulière au volant trois branches ///M spécifique à notre version d’essai. La jante n’est ni trop fine, ni trop épaisse, la prise en main est parfaite et étrangement, la taille du volant, aux antipodes des nouveaux standards, ne nous gêne guère tant l’espace est optimisé pour le conducteur.
Le système d’info-divertissement est relativement bon. Relativement, car la navigation entre les menus est fluide et homogène, mais on regrettera simplement la complexité d’utilisation de certains éléments, comme le GPS par exemple, qui demande bien quelques minutes de prise en main avant d’en comprendre le fonctionnement.
Aux places arrières forcément, on est bien loin de l’espace offert par une Série 7, mais globalement, la Série 4 est en progrès avec une assise plus enfoncée, permettant d’accueillir deux adultes de 1m80 grâce à une garde au toit améliorée. Avec 445 litres, le coffre est correct pour la catégorie, mais il peut encore s’agrandir grâce aux sièges arrière rabattables et fractionnables en trois parties (40/20/40).
Essai BMW 430d Coupé : sous le capot
Aujourd’hui, les quatre-cylindres turbocompressés ont davantage de succès auprès des constructeurs, à contrario de motorisations plus nobles. Oui mais pas chez les allemands. Bien entendu tous ont déjà succombé au downsizing pour suivre la tendance et se mettre au niveau des nouvelles normes antipollution européennes, mais les moteurs « à l’ancienne » sont loin d’avoir disparu du catalogue. Sous notre monture donc, on retrouve un classique de l’industrie germanique : un bloc six-cylindres en ligne diesel.
Remis au goût du jour avec la technologie BMW TwinPower Turbo et son système d’injection à rampes communes, ce six-cylindres est équipé d’une suralimentation à plusieurs étages par turbocompresseurs à géométrie variable. Les 258 chevaux sont lâchés dès 4.000 tr/min, et les 560 Nm de couple disponibles entre 1.500 et 3.000 tr/min assurent un départ canon et permettent d’abattre un 0 à 100 km/h en 5,3 secondes (avec la transmission intégrale xDrive).
Côté consommation, c’est plutôt correct même si on est encore assez loin des chiffres communiqués via ce système d’homologation ancestral vieux de 26 ans, et qui va d’ailleurs bientôt évoluer. En roulage mixte, nous avons relevé une consommation moyenne aux alentours de 7,5 l/100 km, une donnée louable pour un tel moteur, en alternant conduite douce et conduite plus rythmée. En levant le pied on passe assez facilement sous la barre des 6,5 l/100 km, et enfin, en conduite dynamique on ira rarement dépasser les 15 l/100 km.
Sur la route
Si la théorie de la relativité renvoie le plus souvent aux deux théories restreinte et générale mais néanmoins complémentaires élaborées par Albert Einstein, il en va de même pour cette BMW 430d Coupé. L’ADN sportif inculqué par la marque à l’hélice est de mise pour cette version 430d, équipée d’un moteur que l’on peut qualifier aujourd’hui de noble avec ses six-cylindres en ligne. Volontaire à tous les régimes, jamais essoufflé, il fait honneur aux six-cylindres diesel allemands. Les 258 chevaux sont bien présents, et avec 560 Nm de couple disponible très tôt grâce à l’injection directe, les accélérations sont franches et incisives.
Finalement on pourrait croire que ce Coupé se situe à mi-chemin entre sportivité et rationalité en optant pour un bloc diesel. Certes le feulement du six-cylindres diesel est moins jouissif que celui du six-cylindres en ligne essence de la version 440i par exemple, mais finalement, le travail effectué sur l’acoustique gomme assez bien les claquements incessants du diesel.
Pas confortable ces Coupés allemands ? Et bien ce n’est pas forcément vrai. Connaissant le penchant sportif de la marque, on pourrait s’imaginer une voiture plutôt raide de suspensions et pas vraiment des plus agréables. Finalement, nous avons plutôt été conquis par son confort, bien aidé cela dit par l’option « SelectDrive », qui permet de paramétrer les suspensions en fonction du type de caractère que l’on souhaite donner à la voiture. Ainsi, en mode confort, le tarage est beaucoup plus souple et s’accommode avec une direction moins consistante, un moteur moins volontaire et une boîte automatique recalibrée pour passer les rapports beaucoup moins haut dans les tours.
En mode Sport, et grâce à la transmission intégrale permanente, la conduite s’avère beaucoup plus sereine par rapport à une propulsion mais aussi nettement moins fun. Même en déconnectant toutes les aides, les quatre roues motrices assurent un grip parfait par n’importe quel temps. La voiture n’est jamais prise en défaut et même s’il est possible de bouger le train arrière en appuyant franchement sur les gaz en sortie de courbe, l’électronique reprendra vite le dessus pour corriger la trajectoire.
Clairement dans l’air du temps, cette Série 4 Coupé fait aujourd’hui partie des voitures les plus attrayantes du marché. Son design alliant davantage la sportivité à l’élégance est une parfaite alternative à la nouvelle Mercedes Classe C Coupé (retrouvez notre essai de la Mercedes Classe C Coupé), plus cossue que sportive. Animée par un six-cylindres diesel nouant plaisir et économie, cette voiture conviendra parfaitement aux gros rouleurs souhaitant avoir du répondant sans pour autant vider le réservoir en une demi-heure.
Loin d’être à la pointe de la technologie, la BMW Série 4 Coupé offre cependant quelques systèmes d’aide à la conduite, comme le régulateur adaptatif ou encore le maintien en ligne, des technologies maintenant démocratisées chez ses principales concurrentes siglées de l’étoile et des anneaux.
BMW a fait un tout autre choix, orienté une fois de plus vers l’expérience et le plaisir de conduite, et même si elle est aujourd’hui la plus ancienne par rapport à ses rivales, la BMW Série 4 Coupé n’en demeure pas moins la plus agréable.