Moteur 2.5 TFSI Audi RS Q3 310 CTS
Moteur 2.5L TFSI 310cv , origine montage Audi RS Q3 , type moteur CTS
- Moteur Audi RS Q3 2.5L TFSI 310cv
- Type moteur : CTS
- Numéro moteur : 00213
- Type mines vehicule d’origine : M10AUDVP0080187
- 46 000Km
- Stock collection .
- Garantie : 3 mois
- Le collecteur d’admission , les injecteurs , le collecteur d’échappement
et le turbocompresseur sont vendu séparément et ne sont pas inclus .
Essai Audi RSQ3 Sportback – le SUV compact le plus rapide du monde!
Essai Audi RS Q3 2.5 TFSI 310ch Quattro S-Tronic
Essai Audi RS Q3 2014
Technologie moteur 2.5 TFSI
A propos de l'Audi RS Q3
Première Audi « Q » de la gamme RS produite par Quattro Gmbh, le petit SUV Audi RS Q3 s’avère fidèle au concept présenté à Pékin l’an dernier. Vêtue de rouge comme toutes les Audi RS et S récentes, le RS Q3 élargit encore un peu plus la cible des amateurs de puissance et vise directement la BMW X3 xDrive35i…
Sorte d’Audi RS3 surelévée, en synthèse, l’Audi RS Q3 se distingue des autres versions avec un spoiler de toit et un diffuseur aérodynamique arrière qui allonge sa longueur totale de 25 mm (soit 4410 mm de long). En dehors des jantes spécifiques, tout le reste est conforme à la sobriété habituelle des sportives Audi, même si les RS avaient quelque peu lâché la bride ces derniers temps.
A l’intérieur, tout n’est que luxe et raffinement avec un équipement de vraie limousine : ordinateur de bord avec chronomètre, aide au stationnement, système audio à 10 haut-parleurs, projecteurs xénon, les feux arrière à LED et si cela ne suffit pas, une liste d’options longue comme le bras.
Bien entendu, l’Audi RS Q3 peut aussi et surtout compter sur la force de son 5 cylindres en ligne turbo emprunté au TT RS. Avec 310 ch au lieu des 340 du TT et de la RS3, le 2.5 affiche aussi 50 ch de moins que le concept précurseur doté du moteur du TT RS Plus. Mais Audi a sans doute estimé que cela était déjà suffisant pour déplacer sereinement les 1730 kg du SUV via la transmission à 4 roues motrices, sans trop le pénaliser fiscalement. Audi annonce d’ailleurs une consommation normalisée de 8,8 l aux 100 km. Comme sur la RS3, la boîte robotisée à double embrayage S-Tronic à 7 rapports, avec fonction « Launch control » est la seule disponible. Le 0 à 100 km/h est alors réussi en 5,5s.
Le châssis abaissé de 25 mm ne sera peut-être pas suffisant pour faire du RS Q3 une vraie sportive mais qu’importe, Audi a quand même choisi de mettre un ESP entièrement déconnectable avec un mode sport… Les roues avant sont équipées de disques ventilés perforés de 365 mm pincés par des étriers fixes à 8 pistons peints.
Le tarif de l’Audi RS Q3 débutera autour de 54.000 € en France.
Audi transforme son Q3 en véritable SUV sportif en lui léguant la mécanique de la regrettée RS3. Mais si celui-ci s’impose dès lors comme le SUV compact le plus performant et exclusif du marché, cela ne le rend pas forcément digne pour autant de la griffe RS.
Les SUV sportifs ça ne date pas d’hier. Tous les constructeurs premiums ou presque en ont au moins un dans leur gamme. Le plus célèbre d’entre eux est sans nul doute le Porsche Cayenne. Mais on peut également citer les X5 et X6M chez BMW, les ML et GL 63 AMG chez Mercedes, ou encore le FX50s chez Infiniti.
Audi aussi possédait à une époque une version démente de son Q7 : V12 TDI. Mais pas de déclinaison S ni encore moins de RS toutefois. Cette dernière griffe étant réservée aux modèles les plus sportifs, capables d’assumer quelques tours de circuit le WE, en plus d’assurer un bon confort au quotidien. Ce qui n’est pas le cas d’un SUV haut sur pattes de plus de 2 tonnes tel que le Q7.
Aux segments inférieurs cependant, la marque aux anneaux nous a prouvé l’an dernier qu’un SQ5 était une offre cohérente. On s’attend donc aujourd’hui à une véritable bête de piste avec le RS Q3 qui devient le SUV le plus sportif de la gamme Audi ! Durant toute une journée, nous avons sillonné les Alpes autrichiennes et italiennes à son volant. Alors, simple produit marketing ou véritable SUV de sport ce RS Q3 ?
Mis à part BMW qui commercialise un X1 sDrive 35i aux Etats-Unis, il n’y avait jusqu’ici rien de bien méchant à se mettre sous la dent chez les SUV compacts. Les Mini Countryman JCW et autres Nissan Juke Nismo ne jouent en effet pas dans la même cour.
Car le RS Q3 récupère la mécanique de la RS3, désormais disparue du catalogue. Avec pour pièce maîtresse le fameux cinq cylindres 2.5 TFSi qui a remporté en 2010 le titre de meilleur moteur de l’année. Seul petit bémol : celui-ci a été légèrement dégonflé, et délivre désormais 310 ch de 5.200 à 6.700 tr/min et un couple maxi de 420 Nm de 1.500 à 5.200 tr/min (soit -30 ch et -30 Nm). Sa puissance se rapproche donc énormément de celle du quatre cylindres 2.0 TFSi qui équipe la S3 (300 ch) que nous avons récemment essayée. Et le rapport « poids / puissance » n’est pas le même !
En effet, avec 1.655 kg à sec sur la balance, le petit SUV n’est pas ce que l’on pourrait appeler une ballerine ! C’est le prix à payer lorsqu’on embarque ce qu’il se fait de mieux dans la catégorie, à savoir une boîte S tronic à 7 rapports (à double embrayage donc) et une transmission intégrale avec différentiel central type Haldex. Le RS Q3 réalise néanmoins un joli 5,2 secondes au 0 à 100 km/h en usant du Launch Control. Il signe donc un temps légèrement moins bon que la S3, mais un temps de référence dans la catégorie des SUV compacts.
Après la théorie, place à la pratique ! La première rencontre avec le RS Q3 nous laisse dubitatifs. Nous l’imaginions plus large, plus bas, plus agressif. Mais il faut avouer que le gris Daytona lui va à ravir. Il sculpte comme aucune autre couleur les lignes de son bouclier et contraste bien avec l’aluminium de son entourage de calandre et des rétroviseurs.
A bord, l’ambiance devient plus sportive grâce à l’intégration de plaquages façon carbone et d’un volant à méplat gainé de cuir surpiqué. Les sièges en cuir crème siglés « RS Q3 » égayent quant à eux l’habitacle en apportant une touche sport/chic. Ils assurent en outre un très bon maintien latéral. Dommage que les réglages de la colonne de direction ne permettent pas de tirer suffisamment le volant jusqu’à soi —comme il se doit sur un modèle sportif— et imposent donc une position de conduite si haute et verticale !
Démarrage du moteur. La sonorité de l’échappement apparait bien timide pour un modèle RS. Après quelques mètres, on découvre une direction à assistance électrique très légère, une boîte S tronic délicate et un 5 cylindres turbo très souple. Même l’amortissement se révèle confortable, bien que notre RS Q3 soit monté sur d’énormes jantes de 20 pouces. Cela augure d’une bonne polyvalence, peut-être trop… Mais les routes sinueuses s’offrent à nous et c’est donc le moment d’en avoir le cœur net en passant en mode Sport.
On débute les hostilités en enclenchant la boîte S tronic en position Sport. La sonorité si caractéristique du cinq cylindres devient immédiatement plus rauque (étonnant, d’autant que le régime ne bouge pas). Son grondement devient véritablement bestial à pleine charge. A vous faire dresser les poils sur le corps à mesure que l’aiguille du compte-tour s’approche du rupteur !
Dommage que le tableau ne soit pas parfait. Car au rétrogradage les déflagrations de l’échappement se font bien plus discrètes qu’à bord du TT RS et de la RS3. Notons que par manque de place sous le châssis, le RS Q3 ne possède qu’une sortie d’échappement, à gauche. La batterie prend en effet place à droite dans un souci d’équilibre des masses.
Mode Sport enclenché, la boîte S tronic devient aussi délicieusement plus brutale au rétrogradage. Engendrant même un à-coup au passage du rapport inférieur. Comme sur tous les modèles RS, cette boite S tronic dispose en outre d’un véritable mode manuel, permettant de taquiner autant que souhaité la zone rouge en conservant le même rapport engagé. Parfait pour notre parcours d’essai sinueux et escarpé !