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     Essai BMW X5

 

 

     OCCASION : BMW X5 (F15) (2013-2018) CONSEILS D’ACHAT

 

 

 

 

Créer un 1999, le X5 de Bmw a été pour la firme Munichoise un véritable succès mondial. Cette troisième génération conserve sans surprise le même cap à la différence qu’il se transforme en véritable limousine haute perchée. Pour vous en rendre compte, nous avons pris les clefs de c’elle qui représente le c?ìur de gamme, la X5 30d Lounge plus.

Le changement dans la continuité …

La marque n’a pas pris de risque avec cette troisième génération. Ce nouveau X5 ressemble bigrement à la précédente ! Pourtant, il n’y a aucune pièce de carrosserie ou de structure commune. Comparé à la transformation effectuée entre la première et la seconde génération, celle-ci s’apparente à un gros lifting. Mais comme on ne change pas une équipe qui gagne … Bmw nous propose un X5 au style athlétique, sans oublier d’être un poil élégant.

Pour différencier cette dernière génération, il faudra un œil d’expert ! Le plus flagrant se situe au niveau de la proue qui reçoit un capot moteur moins plongeant et surtout une calandre aux naseaux plus verticaux. La proue gagne en muscle avec son porte-à-faux arrière allongé et ses gros feux façon à LED. Les designers réussissent à lui apporter de la finesse avec ses touches de chromes et aluminium qui ponctue les lignes de caractère.

Pas de révolution non plus au niveau de la planche de bord, qui rehausse tout de même sa présentation grâce à des habillages élégants qui font appelle allègrement aux bois, aluminium et plastiques haut de gamme.

C’est un diesel ?

Quand on achète une Bmw, c’est souvent pour son moteur. Pour tirer les 2.070 kg annoncés de ce SUV, les 258 chevaux sortis des 6 cylindres turbo diesel ont fort à faire. Mais à son volant, le X5 30d permet au conducteur de disposer d’une belle allonge sous le pied. C’est surtout le couple gargantuesque de 560 Nm disponible dès 1500 tr/min qui permet à ce X5 de s’extraire du trafic avec des reprises canon. Jumelé avec une boîte automatique à 8 rapports, le SUV ne nous a demandé « que » 9,7 litres en moyenne. Doté d’un Stop & Start assez rapide, ce six pattes ne laisse transparaître sa sonorité diesel qu’en ville et lors des accélérations, pour se faire ensuite parfaitement oublier sur route et autoroute.

Derrière le volant …

Alors que l’ancienne génération était clairement typée (trop) sport, ce X5 là, offre une douceur d’utilisation digne d’une berline. Avec sa direction désormais à assistance électrique, il oublie, fort heureusement, la lourdeur de son prédécesseur en ville. Son confort de marche est d’un bon niveau, surtout avec les suspensions pilotées de notre modèle d’essai. Dans les virages, et en dépit d’un amortissement franchement assoupli, le X5 colle à la route. L’insonorisation globale ne souffre pas non plus la critique.

Il s’est affiné …

Bmw n’a pas tenté le diable lors du renouvellement de son X5. Le SUV s’avère encore plus performant grâce à des évolutions ciblées. Nous retiendrons surtout son nouveau comportement dynamique qui lui permet d’afficher des performances et une efficacité de très haut niveau, ainsi que son confort réellement métamorphosé. Le seul véritable bémol, sera l’addition. Notre modèle flirte avec les 75.000€ … Pourtant ses rivaux directs (Mercedes ML, Porsche Cayenne …) sont encore plus onéreux à équipement comparable. Le Bmw X5 et l’un des meilleurs choix de la catégorie